lundi 12 août 2013

Ronds-points, cinq siècles d'innovations

Le Parisien (Sylvie Bommel) 12-août 2013


A partir de 1530...

François 1er fait percer les premières allées en étoile pour la chasse à courre. On se réunit au rond-point pour lancer la traque. En témoigne ce tableau de Jean-Baptiste Oudry (1686-1755)
(LEEMAGE)


XVIII° siècle

A l'intersection des rues étroites des villes, notamment à Paris, les cochers ont du mal à tourner. Pour remédier à ce problème, l'Europe et l'Amérique du Nord bâtissent des places circulaires.
(BNF)


1850

Le baron Haussmann redessine les carrefours de Paris. Sur la place de l'Arc-de-Triomphe il ajoute des avenues pour former une étoile à douze branches. 
(LEEMAGE)


1906

Eugène Hénard, inspecteur des travaux à la ville de Paris, connaît un vif succès dans le monde avec son "carrefour à giration" à sens unique, avec un obstacle central pour éviter les encombrements.
(DR)


Début des années 1950

C'est le boom de l'automobile. Sur les ronds-points la priorité à droite crée trop de bouchons.... La place de la Concorde à Paris, entre autres, est paralysée. Le giratoire est abandonné par les pays industrialisés.
 (LEEMAGE)


1966

Seuls les Britanniques continuent à construire des ronds-points. Et il leur vient une idée géniale : donner la priorité aux véhicules engagés sur le carrefour. A Londres, le trafic se fluidifie sur Picadilly Circus.
(GETTY)


6 septembre 1983

Après des tests concluants, le code de la route est modifié pour généraliser la priorité à la voiture qui est engagée sur l'anneau. La construction de ronds-points repart de plus belle
(REA)

Il demeure à ce jour en France une seule et unique exception à cette règle de priorité à la voiture engagée sur le carrefour... Quelle est-elle ?

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